Principalement, les tendinopathies, surtout quand il y a calcification ou fibroses, ces cicatrices de mauvaise qualité qui forment une boule sur le tendon. Outre un effet antalgique, l’objectif des ondes de choc est de « casser » peu à peu ces fibroses pour retrouver un tendon opérationnel. En revanche, elles ne sont pas indiquées sur les bursites, inflammation de la gaine du tendon ni sur les tendons fissurés.
Il faut au moins six séances, à raison d’une à deux au maximum par semaine pour obtenir des résultats. Inutile de multiplier les rendez-vous hebdomadaires : taper avec des ondes de chocs consistant à abîmer la structure, il faut impérativement faire suivre chaque séance d’une période de régénération.
Les ondes de choc provoquent des « remous » jusqu’à 3 cm à l’intérieur des tissus. Elles sont donc contre-indiquées en cas de risque hémorragique, d’infection aiguë, de plaie cutanée et bien sûr dans les zones pulmonaire et cardiaque. Sans parler des femmes enceintes...